Conférences

Cycle de conférences des Chercheurs de la Wallonie

Pour contribuer à la diffusion des connaissances en Préhistoire, en archéologie, en géologie et dans tout autre domaine

lié aux centres d’intérêt de notre association, nous organisons un cycle de 6 conférences annuelles.

Elles ont généralement lieu le deuxième mercredi des mois de mars-avril-mai et octobre-novembre-décembre, et débutent à 20h.

Aucune obligation d’être membre des Chercheurs de la Wallonie pour y assister !

L’accès est libre et gratuit.

Les conférences se déroulent dans la salle d’exposition permanente « Sapiens sous la loupe », au R-1 (niveau du CCED) du Préhistomuseum.

Adresse : 128, rue de la Grotte – 4400 Flémalle – Liège – Belgique

***

Dates des prochaines conférences :

Mercredi 15 mai 2024
Mercredi 9 octobre 2024
Mercredi 6 novembre 2024
Mercredi 4 décembre 2024

Voir programme ci-dessous.

Pour contribuer à la diffusion des connaissances en Préhistoire, en archéologie, en géologie et dans tout autre domaine

lié aux centres d’intérêt de notre association, nous organisons un cycle de 6 conférences annuelles.

Elles ont généralement lieu le deuxième mercredi des mois de mars-avril-mai et octobre-novembre-décembre, et débutent à 20h.

Aucune obligation d’être membre des Chercheurs de la Wallonie pour y assister !

L’accès est libre et gratuit.

Les conférences se déroulent dans L’AUDITORIUM, AU REZ-DE-CHAUSSÉE DU MUSÉE DU PRÉHISTOMUSEUM.

Adresse : 128, rue de la Grotte – 4400 Flémalle – Liège – Belgique

***

Dates des prochaines conférences :

Mercredi 4 décembre 2024

Voir programme ci-dessous.

Mercredi 4 décembre 2024 à 20h00 « L'écriture en Mésopotamie, une "invention" pas si rapide ! ».

  • par Laurent Colonna d’Istria, Professeur à l’Université de Liège, Titulaire de la chaire d’assyriologie et d’archéologie de l’Asie antérieure.

 Il est généralement écrit qu’en Mésopotamie, l’« écriture cunéiforme » fut « inventée » vers la fin du 4e millénaire avant notre ère.

Cette affirmation se fonde notamment sur les découvertes de documents administratifs et lexicaux, faites sur le site de l’ancienne Uruk, située dans le sud de l’Irak.

Au cours de cette conférence, nous reviendrons sur la genèse de ce système graphique, jusqu’aux documents d’Uruk.

Nous exposerons que ces derniers, selon certaines définitions du terme « écriture », sont en fait des témoignages d’un système graphique, que l’on peut qualifier de « proto-écriture », précédant de quelques siècles « l’écriture cunéiforme » à proprement parler.»

Cette conférence fait partie du programme spécial « Grandes inventions de la Préhistoire », en lien avec l’exposition temporaire « Sapiens got Talent » au Préhistomuseum.

Conférences précédentes

Mercredi 6 novembre 2024 à 20h00 « Quand l'humanité 'invente' les soins pour les morts ».

  • par Nicolas Cauwe, Conservateur honoraire aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, chargé de cours à l’UCLouvain.

Longtemps, on a pensé que les préoccupations des premières humanités pour les morts ne pouvaient passer que par l’usage de sépultures.

Or, les sociétés préhistoriques furent beaucoup plus imaginatives et n’eurent recours que dans certains cas à des tombes en bonne et due forme.

La mort ou les morts occupent sans doute l’imaginaire de l’humanité depuis la nuit des temps, intérêt qui nous a parfois laissé des traces matérielles inattendues. 

Cette conférence fait partie du programme spécial « Grandes inventions de la Préhistoire », en lien avec l’exposition temporaire « Sapiens got Talent » au Préhistomuseum.

Mercredi 9 octobre 2024 à 20h00 « La longue (Pré)histoire du feu ».

  • par Catherine Perlès, préhistorienne, professeur émérite de l’Université Paris X-Nanterre.

Loin d’une innovation soudaine qui se serait rapidement répandue, les nouvelles récentes montrent que la maîtrise du feu s’étendit, par étapes, sur plus d’un million d’années.

Elles montrent également que le processus fut tout sauf linéaire et cumulatif, fait d’innovations, de pertes et de redécouvertes.

In fine, elles nous conduisent à repenser la façon dont les innovations, si avantageuses nous paraissent-elles, ont pu diffuser (ou non) au cours de la longue histoire de l’humanité. 

Cette conférence fait partie du programme spécial « Grandes inventions de la Préhistoire », en lien avec l’exposition temporaire « Sapiens got Talent » au Préhistomuseum.

Mercredi 15 mai 2024 à 20h00 « L’origine de l’art ».

  • par Marcel Otte, préhistorien, professeur émérite de l’Université de Liège.

Les sentiments esthétiques apparaissent avec les premiers moments dans l’histoire de l’esprit : les formes taillées expriment la sensibilité contenue dans la pensée quelle que soit l’époque.

Elles procèdent par un agencement de symboles directement visibles dans la roche, par sa symétrie, sa texture et sa forme. 

La pensée se glisse dans la pierre et nous y sommes encore directement sensibles, car ces formes sont extérieures à la nature : elles innovent et s’imposent au titre de signature spirituelle.

Parallèlement, les récits oniriques, la musique et la danse ont participé à ces activités émotionnelles ; quelques traces en demeurent.

Avant de devenir explicites, les « images » furent d’abord hyperréalistes, tels les bucranes ou les encornures sélectionnés et agencés.

Plus tard, elles basculent dans la figuration analogique (« arts rupestres ») qui dévoile autant l’harmonie plastique que l’évocation des rêves et des mythes.

Durant cette immense période, l’art entretient à la fois l’harmonie visuelle et celle de la pensée collective, reflet des espérances transcendées dans la forme.

Son histoire courte sera suivie par l’usage des schémas, graphiquement réducteurs, mais chargés d’intentions explicites qui ouvriront la voie aux écritures.

Parallèlement, l’art poursuit sa destinée en totale autonomie, désormais dégagée de toute intention narrative ou évocatrice.

L’art restera parallèle au langage avec lequel il entretient des relations ambiguës jusqu’à son utilisation dans les médias mobiles, tel le cinéma ou la vidéo.

Mercredi 10 avril 2024 à 20h00 «Les 10 grandes inventions de la Préhistoire qui inspirent notre futur»

  • par Fernand Collin, préhistorien, directeur général du Préhistomuseum et commissaire de l’exposition « Sapiens Got Talent ».

« Sapiens Got Talent : Quand la Préhistoire inspire notre futur » explorera 10 grandes inventions au travers du prisme de la théorie des 7 moteurs de l’humanité, développée par le Préhistomuseum.

Fernand Collin, préhistorien, directeur général du Préhistomuseum et commissaire de l’exposition « Sapiens Got Talent », vous emmènera dans un voyage fascinant à travers les moments clés de l’histoire humaine, mettant en lumière les talents fondamentaux de l’humanité à l’œuvre depuis la nuit des temps.
 
Ne manquez pas cette occasion unique d’explorer les liens entre le passé préhistorique et notre présent, et de réfléchir à l’avenir de l’humanité à la lumière de ses réalisations les plus fondamentales » 
 

Mercredi 13 mars 2024 à 20h00 «A La recherche des ossements de la bataille de Waterloo»

  • par Bernard Wilkin, Docteur en histoire, Chef de travaux aux archives de l’État à Liège.

« Le 18 juin 1815, au moins 10 000 soldats et autant de chevaux meurent durant la bataille de Waterloo.

Enterrés à la hâte dans les jours qui suivent, ils sont désormais introuvables.

En effet, malgré des fouilles archéologiques annuelles, seuls deux corps humains ont été exhumés depuis 2012.

Ce 13 mars 2024, Bernard Wilkin, chef de travaux aux Archives de l’État, présentera ses recherches, menées en collaboration avec un historien allemand et un archéologue britannique, qui ont fait la une de la presse internationale.

Se basant sur de nombreux documents et témoignages, il reviendra sur le destin étonnant de ces ossements de soldats tués durant les guerres napoléoniennes et recyclés par l’industrie au XIXe siècle. »

Mercredi 13 décembre 2023 à 20h00 « Vallon Schmerling, résultat d’études et perspectives »

  • par Luc Willems, géomorphologue et karstologue, Chercheurs de la Wallonie, collaborateur scientifique au département de géologie de l’ULiège, Maître-Assistant à la Haute École Charlemagne.

« Vallon considéré comme artificiel, abritant la grotte Schmerling, cette dépression sèche garde en partie son aspect naturel, mais aussi les traces de ses importantes transformations par la mine du Trô Cwaheur et la carrière des Awirs.

Situé à cheval sur les communes d’Engis et de Flémalle, il n’a été que peu étudié dans son ensemble.

Sa partie amont, restée intacte, y abrite des cavités récemment découvertes et accessibles à la Préhistoire.

Sa section centrale est la seule ayant fait l’objet de fouilles archéologiques à ce jour. 

Résultant en partie de l’affaissement des schistes extraits par la mine, cette zone forme un livre à ciel ouvert sur la  genèse et l’évolution des phénomènes karstiques à cet endroit.

L’aval du vallon est quant à lui méconnaissable, un de ses versants étant complètement détruit par la carrière.

De l’autre côté de la dépression se trouve un replat artificiellement bosselé, fruit d’un premier traitement de l’alun sorti du sous-sol et cuit à cet emplacement jusqu’en 1694. »

Mercredi 8 novembre 2023 à 20h00 « Les animaux dans la vie quotidienne à Huy de l’époque romaine à la période médiévale »

  • par Quentin Goffette, docteur en histoire de l’art et archéologie, archéozoologue à l’Institut des Sciences naturelles de Belgique.

«L’analyse archéozoologique des milliers d’ossements mis au jour à Huy pendant près de 30 années de fouilles archéologiques offre une opportunité rare d’évaluer la place des animaux dans la vie quotidienne des occupants des lieux, au cours des périodes romaine et médiévale.

Les résultats obtenus permettent de documenter les pratiques alimentaires et artisanales impliquant les animaux. »

Mercredi 11 octobre 2023 à 20h00 « Rencontre du 3e type ? La coexistence entre les Néandertaliens et les hommes modernes, une histoire d’os »

  • par Grégory Abrams docteur en archéologie, Département d’Archéologie de l’Université de Gand et conservateur à l’Espace muséal d’Andenne.

« La transition entre les Paléolithiques moyen et supérieur témoigne du remplacement des Néandertaliens par les hommes anatomiquement modernes.

Il s’agit d’un phénomène pluriel dont la complexité dépend grandement de la zone géographique investiguée. Alors que des métissages entre les différentes populations sont documentés en Europe centrale et en Europe de l’Est, il n’en va pas de même en Europe de l’Ouest.

La question de la « rencontre » entre les derniers Néandertaliens et les premiers modernes se pose pour nos régions et sera abordée par le biais d’une approche multidisciplinaire. »

Mercredi 10 mai 2023 à 20h00 « SPLIT AND GO ! Construire expérimentalement la palissade de l'enceinte Michelsberg d'Espierres "L"Enfer" »

  • par Christian Casseyas Archéologue – Laboratoire d’archéologie expérimental du Préhistomuseum.

« Pour présenter au public la diversité architecturale préhistorique, le Préhistomuseum compte parmi ses reconstitutions une partie de l’enceinte Michelsberg d’Espierres « l’Enfer ». 

Une partie de cette reconstitution a été menée expérimentalement, afin de collecter des informations techniques et vérifier des hypothèses quant à sa construction. »

Mercredi 12 avril 2023 à 20h00 «Que peuvent encore nous raconter les ateliers de taille ? Aspects contextuels et technologiques à Chessy (Seine-et-Marne) au Néolithique moyen.»

  • par Anne Hauzeur (PaléoTime SARL) .

« Les ateliers de taille de lames de hache en silicite tertiaire du Bartonien à Chessy s’inscrivent dans un vaste contexte de gestion des matières premières avec les minières proches de Jablines, en même temps que de gestion d’un espace économique et social au Néolithique moyen.

Les différents ateliers montrent également une organisation des activités selon les stades de fabrication et révèlent l’utilisation de la percussion indirecte dès les premiers stades de dégrossissage des blocs. »

Mercredi 8 mars 2023 à 20h00 - « Tesson, raconte-moi ton histoire !... Les apports de l’étude des chaînes opératoires »

  • par François TROMME, CETREP / Les Chercheurs de la Wallonie.

« Aujourd’hui, l’étude de la céramique néolithique ne peut plus se contenter d’être exclusivement typologique.

L’observation minutieuse de chaque tesson, l’expérimentation et les analyses archéométriques, permettent de mieux appréhender la confection et la décoration des récipients céramiques. »

Mercredi 14 décembre 2022 à 20h00 - « L’émergence du Gravettien à l’est des Carpathes »

  • par Timothée LIBOIS, Doctorant Aspirant FNRS, Service de Préhistoire, ULiège.

« Il y a un peu plus de 30 000 ans, l’Aurignacien disparaissait d’Europe, le Gravettien lui succédait.

Alors que les modifications matérielles touchent de nombreux domaines, les modalités du passage d’une culture archéologique à l’autre sont toujours floues : phénomène migratoire ?

Adaptations aux changements climatiques ?

Au travers de trois sites-clefs d’Europe orientale (Roumanie & Ukraine), nous montrerons comment la séquence est-carpathique apporte sa pierre à l’édifice. »

Mercredi 9 novembre 2022 à 20h00 - « Les mines de silex et la révolution du milieu du Néolithique »

  • par Jean-Philippe COLLIN, Archéologue, Université Libre de Bruxelles, UMR 8215 – Trajectoires (Paris), Société de Recherches Préhistoriques en Hainaut (SRPH).

À travers le continent européen, la seconde moitié du 5e millénaire est marquée par de nombreuses transformations sociales, économiques et idéologiques. 

En Europe du Nord, après près de 1000 ans de présence néolithique, la démographie explose et les sites d’extraction du silex et d’habitat se multiplient.

Découvrons en quoi les sites d’extraction de Belgique sont une parfaite illustration des bouleversements du milieu du Néolithique.

Mercredi 12 octobre 2022 à 20h00 - « Une échelle stratigraphique en pierre. Quoi de plus naturel ? »

  • par Camille Ek, chargé de cours honoraire à l’Université de Liège, et Paolo Gasparotto, sculpteur sur pierre.

Une échelle stratigraphique est une représentation graphique de la succession des couches géologiques dans une région étudiée.

Mais nous avons voulu faire une présentation non graphique mais géologique (plus précisément : lithologique*) d’une telle échelle pour la Belgique entière.

Nous avons donc édifié une succession de pierres posées dans l’ordre où elles se sont formées dans la nature.

Ceci nous a conduits à faire sur 25 mètres de large un empilement de 54 mètres de longueur constitué d’échantillons des vraies pierres qui se sont succédées sur le territoire belge.

Et nous venons, cet été, de poser les cailloux du Quaternaire.

C’est à dire que l’échelle est achevée.

Non sans quelques péripéties.

* du grec lithos : la pierre. 

Photo Andy Eme

Mercredi 11 mai 2022 à 20h00 - « Sous les pavés, le cuir : de la dépouille animale à la pièce archéologique» (Structure et composition de la peau, principaux procédés de transformation, nature du "cuir" archéologique, principe d'étude d'une collection)

  • par Véronique MONTEMBAULT IN / EX Situ – Docteur en Archéologie – Chercheur associé à l’UMR 7041 (Arcan)

 

Les sites humides sont favorables à la conservation des matériaux organiques dont le cuir.
 
Mais ce que les archéologues, les restaurateurs et les gestionnaires de collections dénomment « cuir » correspond-il vraiment à la nature du matériau archéologique ? 
 
Connaître ce qu’est une peau fraîche, comment on la travaille, permet de mieux comprendre le matériau archéologique et le prendre en charge dès la découverte.
 
A l’aide de plusieurs exemples provenant des fouilles d’Hollogne-aux-Pierres, seront présentés ensuite deux des grands axes de l’étude d’une  collection : l’inventaire et la construction de la typologie. 

Mercredi 20 avril 2022 à 20h00 - « À la recherche de l'armement préhistorique : et si on commençait par chercher une méthode ?»

  • par Justin COPPE Post-doctorant TraceoLab/Prehistory (ULiège) – Docteur en Préhistoire

L’identification des systèmes d’armes paléolithiques a depuis longtemps questionné la recherche en Préhistoire.

L’utilisation de certains modes de propulsion, en particulier l’arc et le propulseur, est évoqué dans des contextes archéologiques de plus en plus anciens.

Leur utilisation est souvent considérée comme un des éléments clés pour comprendre les stratégies de chasse, leur organisation et leur importance au sein des groupes paléolithiques.

Cependant, malgré de nombreuses tentatives, aucune approche fiable n’avait encore été mise au point pour permettre l’identification de cet équipement.

L’objectif de cette conférence est de présenter le travail mené au TraceoLab ces dernières années, qui a permis la mise au point d’une méthode d’identification, sur base des traces conservées sur les pointes lithiques qui armaient les projectiles préhistoriques.

Mercredi 16 mars 2022 à 20h00 - « Introduction à l’étude des ptérosaures : généralités et focus sur les ptérosaures dentés (Ornithocheiroidea, Anhangueridae) de la formation Santana au Brésil»

  • par Manuel Maingeot Achéologue au Préhistomuseum – Paléantologue amateur

 

Mercredi 11 mars 2020 - « Découverte d’ateliers de production, caractérisation de matières premières et circulation des herminettes en roches noires du Néolithique ancien de Belgique »

  • Eric GOEMAERE, Service géologique de Belgique, Direction Opérationnelle Terre et Histoire de la Vie, IRSNB.
  • François TROMME, Les Chercheurs de la Wallonie.
  • Michel TOUSSAINT, Paléoanthropologue, Belgique .

D’après les travaux et recherches de Eric Goemaere, Thomas Goovaerts, Anne Hauzeur, Ivan Jadin, Cécile Jungels, Thierry Leduc, Michel Toussaint, François Tromme & Yves Vanbrabant.

Début des années 60, la découverte d’un atelier de production d’outils polis du Néolithique ancien de Belgique, le seul publié à ce jour, apporte un éclairage nouveau sur les herminettes en roche noire.

Des études archéométriques récentes permettent aujourd’hui de caractériser ces productions, de les comparer avec d’autres matières premières noires et d’en présenter la diffusion variant en fonction des matières utilisées.

Mercredi 11 décembre 2019 à 20h00 - « conférence participative : l’Avenir de l’Archéologie Amateur »

  • par Les Chercheurs de la Wallonie.

En 2020, les Chercheurs de la Wallonie animeront un groupe de travail autour de la question de l’Avenir de l’Archéologie Amateur. Qui sont les archéologues « amateurs » d’aujourd’hui et de demain ? Quel avenir pour les sociétés d’amateurs ? Quelles collaborations ? Quels projets pour que le citoyen amateur d’archéologie puisse contribuer utilement à la recherche et à la préservation du Patrimoine, à une époque où l’archéologie s’est intégralement professionnalisée ?

Pour préparer les futures tables rondes sur cette thématique, les membres des Chercheurs de la Wallonie – mais aussi toute personne concernée ou intéressée par le sujet (amateurs, professionnels, citoyens) – sont invités à prendre part à cette « conférence participative », pour apporter leur contribution, proposer leurs idées, ou simplement pour s’informer sur l’état actuel de nos réflexions sur l’avenir des sociétés d’amateurs.

« Ceci n’est pas une conférence ». Pour cette soirée, changement de formule : pas de conférencier, pas de présentation ex-cathedra. Nous ferons appel à l’intelligence collective.

Trois questions ouvertes seront posées, sur lesquelles nous échangerons collectivement nos idées, en petits groupes :
– Qu’est-ce que l’archéologie « amateur » ?

– Quels sont les besoins des archéologues amateurs ?
– Quelle est la place des sociétés d’amateurs dans le monde actuel ?

La parole est libre et sans obligation ! Le tout dans une ambiance conviviale, autour de tables de discussions.
Boissons soft et mignardises offertes pendant la conférence.

 

Mercredi 13 novembre 2019 - « Les frères Siret, pionniers de la Protohistoire européenne  »

  • Nicolas CAUWE, conservateur aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur à l’UCLouvain.

Lorsque Henri et Louis Siret, fraîchement diplômés de l’Université de Liège, débarquèrent vers 1880 dans le Sud-Est de l’Espagne pour y travailler en qualité d’ingénieurs des mines, rien ne les prédestinait à devenir des pionniers de la recherche en Protohistoire.

Mais leur passion pour l’archéologie, d’un loisir devient rapidement une activité de premier plan.

Ils mirent ainsi au jour les débuts de la métallurgie en Europe occidentale, selon des méthodes avant-gardistes pour l’époque.

La civilisation d’El Argar qu’ils définirent reste aujourd’hui encore un événement fondamental dans l’histoire européenne.

Photo :  © MRAH, archives Siret

Mercredi 9 octobre 2019 - « Le karst de la Sierra Negra, Puebla, Mexique »

  • Richard GREBEUDE, Groupe Spéléo-Alpin Belge.
  • Serge DELABY, Groupe Spéléo-Alpin Belge.
  • Stéphane PIRE, Groupe Spéléo-Alpin Belge.
  • Gaëtan ROCHEZ, Groupe Spéléo-Alpin Belge.

Voici bientôt 40 ans que le Groupe Spéléo Alpin Belge (GSAB) organise des expéditions dans la Sierra Negra au Mexique, un karst montagneux situé aux confins de l’Etat de Puebla, vierge de toute exploration au départ.

Au fil des ans une multitude de découvertes ont été réalisées que l’on peut résumer en : des centaines de cavités, des dizaines de kilomètres de galeries, trois systèmes de plus de 1.000 m de profondeur (il y en a 9 sur l’ensemble du continent, tous au Mexique d’ailleurs), un système de 32 km de développement pour 849 m de profondeur, une très grosse émergence de 23 km de développement, sept très grandes salles, dont la 4ème plus grande au monde qui est aussi la plus grande salle des Amériques avec près de 6 millions de m³.

Toutes ces réalisations ont fait l’objet d’une série d’articles, principalement dans la revue “Regards” de l’Union Belge de Spéléo, et de multiples conférences présentant les résultats des expéditions. Mais en dehors de ces aspects purement spéléologiques, nous n’avions jamais communiqué sur des aspects plus scientifiques, et c’est tout l’objet de la présente conférence où l’on parlera d’ethno-linguistique appliquée à la spéléo, de géologie, de topographie et de gestion d’une base de données du massif, d’hydrologie, de karstologie, de biospéléogie.

La conférence, d’environ 45 minutes, sera assortie d’un exposé « satellite » d’une durée de 15 minutes qui présente l’archéologie des grottes de la Sierra Negra, et d’une animation 3D concernant la grande salle susmentionnée.

 

Mercredi 8 mai 2019 - « Du silex au territoire préhistorique : l'exemple du Gravettien ancien de Belgique »

  • par Vincent DELVIGNE, chercheur associé à l’Université de Liège et à l’Université de Bordeaux..

L’étude de l’origine des silex retrouvés dans les sites archéologiques (la pétroarchéologie) permet d’approcher les comportements spatiaux des hommes préhistoriques : Quels parcours ? Quels territoires ? Existe-t-il des échanges ou des contacts entres les groupes ? Au moyen de l’analyse précise intégrant le principe d’évolution des roches siliceuses de tous les objets du site Gravettien ancien de la station de l’Hermitage à Huccorgne (Prov. Liège, Be), nous montrerons comment ce site s’intègre dans le paysage préhistorique de l’ouest européen au cours de la dernière période glaciaire. 

Mercredi 10 avril 2019 - « Néolithisation et Industries lithiques : identités techniques, circulation des biens et des hommes au début du Ve millénaire en Europe du Nord-Ouest »

  • Solène Denis, post-doctorante, Unamur, LIATEC, UMR 7055.

Le Néolithique se développe en Europe tempérée avec la culture dite Rubané ou Céramique Linéaire. Une rupture historique dans ce mouvement de colonisation est palpable à la charnière des VIe et Ve millénaire avant notre ère : le Rubané se morcelle en une mosaïque d’entités culturelles. Cette conférence présentera l’apport de l’étude technologique des industries lithiques post-rubanées à la restitution des dynamiques sociales et culturelles au début du Ve millénaire du Bassin parisien à l’Allemagne de l’Ouest.

Mercredi 13 mars 2019 - « Le Grognon, berceau d’une capitale : bilan de l’intervention archéologique »

  • par Dominique Bosquet, Responsable d’opération.

La conférence proposera un premier bilan des découvertes archéologiques faites au Grognon à Namur, entre mars 2017 et la fin du chantier, début août 2018. 

Mercredi 12 décembre 2018 - « Organisations sociales et la pression de l’environnement en extrême orient sibérien »

  • Sylvie Beyries, Directeur de Recherche CNRS-CEPAM-Nice.

En préhistoire, la compréhension de l’organisation des activités techniques est difficile à atteindre.
Les enquêtes ethnoarchéologiques menées en Sibérie nous montrent que théoriquement, l’organisation des productions artisanales au sein des groupes sont à la fois économiques, sociales et symboliques. Cependant, lorsque ces communautés subissent des pressions environnementales et sociales extrêmes (climat, économie et crise), les règles de la division du travail deviennent flexibles.
Loin d’aider à la compréhension des données archéologiques, les observations ne font que les complexifier. Une seule chose reste claire, la femme est l’élément central de toute l’organisation de la société.

Mercredi 14 novembre 2018 - « Altérations des outils lithiques en contexte périglaciaire : études expérimentales vers une meilleure interprétation fonctionnelle des sites archéologiques »

  • par Marine Michel, Doctorante à l’Université de Liège, TraceoLab/Préhistoire.

Après leur abandon, les outils lithiques subissent des phénomènes post-dépositionnels (e. g. mouvement du sol, racines, gel, acidité) qui peuvent les endommager (physiquement et chimiquement) et rendre difficile leur étude fonctionnelle. 

Il est donc essentiel d’étudier, de comprendre et de distinguer les effets de ces phénomènes sur le matériel archéologique et sur leurs traces d’utilisation

Mercredi 10 octobre 2018 - « L’exploitation des oiseaux au cours de la Préhistoire »

  • Quentin Goffette, Archéozoologue, Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

Au cours des périodes préhistoriques, les animaux faisaient partie intégrante de la vie de nos ancêtres. L’exploitation des mammifères, pour l’alimentation ou l’artisanat par exemple, est fréquemment rapportée et plutôt bien documentée. En revanche, le recours aux espèces aviaires est encore peu connu, malgré des découvertes régulières d’os d’oiseaux en contexte archéologique.

Cette conférence explorera divers aspects de cette problématique afin de préciser quelle a pu être l’importance des oiseaux au sein des économies préhistoriques de nos régions et les finalités de leur exploitation.

Mercredi 08 août 2018 - « Le territoire belge au Néolithique ancien : questions de points de vue et de chronologie »

  • par Anne HAUZEUR, Responsable d’Opérations, adjointe au Bureau d’Études / sarl Paléotime (France) ; Collaboratrice scientifique, Service de Préhistoire, ULg.

Dans le cadre des conférences des Chercheurs de la Wallonie et de l’exposition « Sous l’aéroport, un village préhistorique »

Conférence sur les fouilles archéologiques à Bierset :
« Le territoire belge au Néolithique ancien : questions de points de vue et de chronologie »

Les fouilles récentes menées par l’AWaP confirment l’implantation du Rubané dans ses territoires de prédilection en Belgique. Mais de quelle façon s’insèrent ces communautés d’agriculteurs dans un cadre européen plus large ?

 

Quelques pistes sur les réseaux socio-économiques de l’époque..

Mercredi 19 juillet 2018 - « L’habitat rubané de Grâce-hollogne/Aéroport de Bierset. État de la question »

  • Claire Goffioul & Jean-Philippe Marchal, archéologues, Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP), Direction opérationnelle Zone Est (DZE)

Conférence sur les fouilles archéologiques à Bierset : « L’habitat rubané de Grâce-Hollogne/Aéroport de Bierset. État de la question » 

Conférence sur les fouilles préventives à l’aéroport de Liège/Bierset et les découvertes du plus important village rubané (Néolithique ancien) de Wallonie.

Mercredi 9 mai 2018 - « La Préhistoire au féminin, images et interprétations »

  • par Céline Piret, archéologue.

On parle toujours de l’homme préhistorique : le chasseur, l’artiste, l’inventeur. Mais c’est oublier l’autre moitié cachée de l’Humanité : la femme. Mère, captive, amante, voire sacrée, les archéologues et les artistes des siècles passés l’ont projetée dans tous les fantasmes tout en la mélangeant à nos propres mythes des origines, encore aujourd’hui. Ainsi, Lucy l’australopithèque se substitue naturellement à l’Eve biblique, et à la mère allégorique de l’Humanité supplée la génétique, qui recherche le plus vieil ancêtre féminin commun à travers l’ADN mitochondrial. Concernée, la cause féministe essaie de réhabiliter la femme préhistorique ; on parle alors de matriarcat, de culte de la Grande Déesse et de division sexuelle des tâches. Mais au-delà de l’interprétation, que dit finalement l’archéologie ? Peut-on faire parler les petites Vénus paléolithiques, seules images de cette féminité millénaire ?

Ensemble, nous essaierons de comprendre la dimension mythique et sociale qui se cache derrière le thème universel de la dualité entre les sexes.

Mercredi 11 avril 2018 - « Néandertal s'approprie le monde souterrain à Bruniquel »

  • par Sophie Verheyden, Institut royal des Sciences naturelle de Belgique (IRSNB-BELSPO), Bruxelles.

Dans la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne), à 336 mètres de l’entrée, des structures annulaires et d’accumulation de stalagmites brisées sont datées d’environ 176 500 ans. Cette découverte place ainsi les constructions de Bruniquel parmi les premières de l’histoire de l’Humanité. Elle recule considérablement la date de fréquentation des grottes par l’Homme, les plus anciennes preuves formelles datant  de ~38 000 ans (Chauvet) ou 60 000ans si on prend en compte les découvertes récente (El Castillo, La Passiega). A la grotte de Bruniquel, aucune paroi ornée, seules six structures sont observées ainsi que des morceaux d’os calcinés. La fonction des structures reste énigmatique.

Mercredi 14 mars 2018 - « Archéologie préventive sur la Place de Moustier-sur-Sambre : premier bilan des fouilles de 2016 »

  • par Élise Delaunois, archéologue, Agence wallonne du Patrimoine (SPW-DGO4)

En 2016, le Service public de Wallonie a réalisé une opération archéologique à Moustier-sur-Sambre. Celle-ci s’inscrivait dans le cadre du réaménagement de la Place de Moustier, le cœur ancien de ce village fondé au 7e siècle par des religieuses. Les fouilles ont révélé les vestiges de l’ancienne église paroissiale, de son cimetière et de bâtiments attachés au monastère. Ces découvertes, qui s’échelonnent du 9e au 19e siècle, apportent de nouvelles informations à la longue histoire de Moustier.

Mercredi 13 décembre 2017 - « La question des adhésifs au Paléolithique : état de l’art, méthodes d’identification et expérimentations au TracéoLab »

  •  Par Dries Cnuts, doctorant au TraceoLab (Université de Liège)

La technologie des adhésifs est centrale dans la conception d’un outil, car ces matières font le lien entre la partie active de l’outil et le manche. Identifier les adhésifs représente un défi scientifique car ni leur nature, ni les recettes d’élaboration ne sont connues avec certitude. Par ailleurs, ces matières organiques sont susceptibles d’avoir été fortement altérées au cours du temps, brouillant les pistes. Au cours des dernières décennies, d’importants développements méthodologiques de caractérisation des composants des adhésifs permettent de questionner et de documenter les différents « systèmes-outils » en restituant des modalités d’emmanchement depuis le Paléolithique moyen.

Mercredi 8 novembre 2017 - « La zone des grottes Schmerling aux Awirs – Un lieu géo-archéologique exceptionnel – inventaire et nouvelles découvertes »

  • Par Luc Willems, géomorphologue et karstologue, collaborateur scientifique au département de géologie de l’ULg

Si le site des Awirs est célèbre pour les cavités explorées par le docteur Schmerling et sa découverte du premier Néanderthalien, il présente d’autres aspects remarquables liés à la fois à la géologie locale et à son exploitation par l’homme, et aux processus d’altération qui s’y sont déroulés au cours des millions d’années.

Une nouvelle prospection essentiellement géomorphologique et karstologique de la zone a permis d’identifier de nouvelles cavités. Elle en précise les modes de formation qui, pour certains, sont liés à l’altération de schistes et à la libération d’acide sulfurique qui l’accompagne. 

Les anciennes exploitations d’alun et l’exploitation d’une carrière ont laissé de nombreuses traces d’une archéologie industrielle aujourd’hui partiellement disparue. Le dégagement des terrains de surface par ces activités permet une observation privilégiée des phénomènes souterrains.

Une réflexion globale sur ce site unique précise les avantages qui ont conduit l’homme à l’utiliser de façon préférentielle durant des siècles.

Mecredi 11 octobre 2017 - « Découverte de fossiles néandertaliens et humains modernes paléolithiques à la Troisième caverne de Goyet »

  • Par Hélène Rougier, professeur d’Anthropologie à la California State University Northridge (USA)

La révision récente des collections de Goyet fouillées à la fin du 19e siècle a montré que la Troisième caverne est un site exceptionnel en ce qu’il a livré des restes humains d’au moins quatre périodes du Paléolithique.

Leur analyse pluridisciplinaire et l’étude de leur contexte associé apportent des données inédites sur leurs caractéristiques biologiques et leurs pratiques mortuaires, et plus généralement aident à documenter les occupations humaines d’Europe du nord au cours du Paléolithique.

Mercredi 10 mai 2017 - La découverte du réseau Noû Bleû, premier accès au grand collecteur de Sprimont

  • par Albert Briffoz, Camille Ek, Jérémy Flament et Jean-Claude London, CRSOA et Collectif du Noû Bleû.

Après 55 ans de recherches en ce vallon, une opportunité a permis, fin 2012, un accès à la rivière souterraine Albert Déom qui draine sur 6,6 km le vallon de Sprimont à Chanxhe. Un collectif d’exploration et études a parcouru et topographié jusqu’ici 3 km de parcours étagés. Des études scientifiques progressent au fur et à mesure des découvertes.

Mercredi 12 avril 2017 - Être avisé. A propos des qualités humaines du bon archer mongol

  • Par Laurent Legrain, docteur en anthropologie, professeur d’anthropologie à l’université libre de Bruxelles.

En Mongolie, comme dans la majorité des cultures où l’archerie s’est développée, la figure de l’archer a longtemps été associée à un idéal humain accessible aux hommes comme aux femmes.

Je tenterai de montrer comment l’archer incarne cet idéal fait d’habileté, de sagesse, de sensibilité, d’intuition et de belles manières.

Mercredi 8 mars 2017 - La musique au Paléolithique en Europe

  • par Virginie Matterne, doctorante à l’Université de Liège – Archéologie préhistorique / Tracéolab.

Qu’est-ce qu’un instrument de musique ? Doit-il simplement pouvoir produire du bruit, des sons puissants ou encore des sons harmonieux ? Et faut-il impérativement qu’il produise plusieurs sons ? C’est là toute la problématique de départ : comment déterminer si un objet a pu, ou non, servir d’instrument de musique. Si la production musicale contemporaine se décline en une multitude de formes, styles et supports, les spécialistes disposent de très peu d’informations concernant son origine et doivent conjuguer différentes disciplines et angles d’approche pour tenter d’appréhender la question de la manière la plus objective possible. 

Mercredi 14 décembre 2016 - « Protéines, graisses et caramels. Le menu du céramologue de l’Antiquité »

  • Par Annick Lepot, responsable scientifique et éducatif à Malagne – Archéoparc de Rochefort / collaboratrice scientifique UCL – Centre de Recherches d’Archéologie Nationale. 

Traces de protéines et de graisses, aliments brûlés au fond des casseroles appelés « caramels », tel est le menu du céramologue. Avec le développement des sciences comme l’archéozoologie, la palynologie et la carpologie et avec l’aide des analyses physico-chimiques, le céramologue dispose de nouvelles informations sur les ingrédients des recettes de l’antiquité. À travers des exemples glanés dans nos régions, cette conférence propose d’approcher les mets à la carte en Gaule à l’époque gallo-romaine. 

Mercredi 9 novembre 2016 - « Des fractures pour comprendre les projectiles préhistoriques : une histoire d'expérimentations »

  •  Par Justin Coppe, archéologue, doctorant au TracéoLab de l’Université de Liège.  

Les pointes lithiques sont bien souvent les seuls éléments que nous ayons conservés de l’armement préhistorique. Leur étude se concentre autour des traces macroscopiques (fractures) et microscopiques (stries, polis) qu’elles ont accumulées lors de leur utilisation. Pour pouvoir les identifier au sein des ensembles archéologiques et pour progresser sur la compréhension des détails de leur fonctionnement (mode de projection, emmanchement…), il est indispensable de passer par une phase expérimentale afin de mieux comprendre les phénomènes se produisant lors d’un impact. Cette communication se concentrera sur le programme expérimental développé au sein du TracéoLab (ULg). 

Mercredi 12 octobre 2016 « Monitoring et conservation préventive de sites archéologiques : enjeux et perspectives »

  •  Par Nancy Verstraelen, archéologue attachée à la Direction de l’Archéologie du Service Public de Wallonie, Direction de Liège 1..  

Nous sommes actifs depuis plus de 15 ans dans le domaine de la conservation préventive, du monitoring et de la mise en valeur de sites archéologiques en tant qu’acteurs ou par le biais de recommandations générales. Si l’expérience acquise sur des sites très diversifiés tels que minières, glacière, crypte archéologique et bâtiments en élévation a amélioré notre expertise et nos connaissances générales relatives au fonctionnement d’un bien au travers des études préalables et/ou du monitoring, il nous parait essentiel à présent de révéler les problèmes rencontrés afin d’améliorer le suivi des processus décisionnels, des procédures relatives aux aménagements, à l’ouverture du site au public et enfin à sa préservation pérenne.