

Le petit gisement de Fetrihe, F2, Esneux, comprend du matériel lithique néolithique et quelques éléments typiquement mésolithiques.
Contrairement à l’opinion classique qui consisterait à y voir deux occupations successives, l’auteur privilégie l’hypothèse d’une industrie néolithique qui intègre encore des éléments révélant la persistance de techniques et de pratiques d’origine mésolithique.
Une nouvelle grotte a été découverte à proximité de la grotte de Ramioul.
On trouvera ci-après la description détaillée de cette cavité, le plan général des galeries ainsi que le résultat des premières observations biospéologiques.
Source Photos : Les clichés en couleur qui illustrent cet article ont été réalisés grâce à la Fondation François Delhez.
Hormis les campagnes archéologiques menées depuis 1979 au «champ mégalithique de Wéris >> et à l’allée couverte de Lamsoul, la perception du patrimoine mégalithique de la Wallonie repose sur des données anciennes.
L’examen critique de cette documentation doit être intégré dans une approche méthodologique systématique, préalablement aux indispensables fouilles pluridisciplinaires; ses résultats peuvent en effet conditionner les futures stratégies de fouille et apporter à l’archéologue un bagage utile pour ses observations de terrain.
L’exemple du Zeupire de Gozée, qui est considéré comme un menhir certain depuis le XIXe siècle, illustre cette démarche.
Grâce à des publications et à un fonds d’archives de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, l’article récapitule l’historiographie du monolithe dont les étapes principales sont la découverte de la pierre, une fouille menée sur le site en 1887, l’acquisition de ce dernier par l’État belge en 1888 et un chantier de « restauration >> du monument entre 1895 et 1898.
Après avoir présenté la nature et l’origine géologique du bloc, les arguments avancés initialement pour soutenir l’identité mégalithique de cette pierre dressée sont présentés, critiqués et confrontés aux critères archéologiques modernes de reconnaissance des menhirs.
Il ressort de cette analyse que la première interprétation du Zeupire doit être nuancée vu l’absence de données archéologiques (structures, datation … ) mais qu’un déclassement n’est pas envisageable.
La proposition la plus raisonnable est de ranger ce <<colosse >> de quelque 25 tonnes, dont l’élévation évoque une motivation néolithique, parmi les menhirs <<probables >> de la Wallonie.
Cet article fournit les résultats de nos récoltes et observations dans les grottes belges, principalement au cours de ces deux dernières années.
Il cite près de 140 espèces.
Les créatures fantastiques qui peuplent le sous-sol de notre région et les légendes qui s’y rapportent sont brièvement passées en revue.
Leurs caractéristiques respectives sont mises en évidence et quelques hypothèses concernant leurs origines possibles sont proposées.
Cet article, tiré d’un exposé donné devant les Chercheurs de la Wallonie, se veut simplement une introduction à l’étude des concrétions des grottes.
Cette expérimentation a permis de redécouvrir des gestes anciens, gestes simples et précis, motivés par une pensée orientée vers la réalisation d’outils performants, mais aussi, de ressentir les difficultés rencontrées au cours du travail au sujet des duretés différentes des matières à polir et de la puissance abrasive des polissoirs.