Cette note décrit les recherches minières effectuées au sud de la grande exploitation de la vieille mine calaminaire (Vieille-Montagne) à La Calamine (Kelmis) ainsi que l’abri et la galerie minière retrouvés il y a peu.

À Villers-le-Bouillet, dans le zoning industriel, des vestiges gallo-romains apparaissent dans les travaux de terrassement.

L’intervention de sauvetage qui s’ensuit permet la découverte d’un tronçon de voie romaine inconnue à ce jour et d’une petite occupation riveraine sur son flanc nord.

Bien préservée dans son ensemble, la chaussée a pu être suivie sur une distance de cinquante mètres.

L’interruption du fossé à hauteur de l’habitat et l’élargissement de la chaussée à cet endroit témoignent des liens qui unissent les deux ensembles.

Réalisée en matériaux périssables, l’habitat se singularise par la présence de deux puits distants d’à peine 35 mètres et qui permettent d’interpréter l’occupation comme une sorte de relais destiné entre autre au ravitaillement en eau des voyageurs.

Cet article compare les techniques manuelles et mécanisées utilisées pour la fabrication des cordes.

Après cette étude théorique, l’auteur propose une méthode d’observation et de classification des cordes fabriquées par torsion.

Cette classification devrait permettre une meilleure étude des vestiges de cordes préhistoriques et historiques mis au jour lors de fouilles archéologiques.

Cette note est consacrée à un grand tranchet moustérien découvert lors de nos fouilles dans une partie de la terrasse du Trou du Diable à Hastière-Lavaux et qui n’avait pas encore été dessiné et publié dans ses moindres détails.

De 1951 à 1953, avec l’aide de quelques amis, nous avions entrepris la fouille des dépôts meubles, encore en place, d’une bonne moitié de la terrasse.

Dans cette partie de la terrasse, dont l’épaisseur du niveau moustérien atteignait 80 cm, se situait un vaste foyer avec de nombreux charbons de bois et surtout une grande quantité d’os calcinés.

C’est dans ce contexte que fut découvert le grand tranchet en silex qui fait l’objet de cette note.

Il y a une trentaine d’années, lors de la reconstruction d’un immeuble situé rue des Brasseurs n° 29 à Huy, trois poteries incomplètes ont été découvertes en approfondissant les fondations.

Un examen des cassures anciennes de ces céramiques nous autorise à les considérer comme étant dues à des ratés de fabrication.

Il n’est cependant pas impossible qu’en cet endroit, proche d’un bras du Hoyoux dont les eaux se déversaient dans la Meuse, un centre de fabrication de poteries mérovingiennes ait existé.

C’est pourquoi nous estimons qu’il apparaît intéressant de publier ces objets.