En 2006, des fouilles préventives ont été réalisées à Lixhe/Visé sur le terntoire de l’ancienne seigneurie de Nivelle-sur-Meuse.

Bien connue par les sources historiques et déjà mentionnée à l’époque de saint Hubert , celle-ci contrôlait les voies d’accès terrestre et fluviale à la principauté de Liège depuis l’est.

Une motte artificielle présente sur la parcelle a révélé la présence d’une petite tour quadrangulaire médiévale qui semble avoir été abandonnée à la Renaissance au profit d’un édifice de vastes dimensions disparu, lui, dans le courant du XVIIIe siècle.

Une vocation défensive peut être proposée pour ces deux bâtiments.

Une centaine de tranchets ont été récoltés lors de prospections en surface sur le site néolithique du « Bois d’Orival » à Nivelles ( Brabant Wallon, Belgique), soit un nombre suffisant pour tenter une analyse technologique à l’aide de statistiques élémentaires.

Certaines caractéristiques se détachent et contribuent à une meilleure définition typologique de cet outil typique du Néolithique moyen de nos régions (Epi-Rössen et Michelsberg).

On définit deux types d’outil distincts : le premier est court et comporte un tranchant brut d’avivage tandis que le second est plus long et présente un tranchant obtenu ou avivé par « coup de tranchet » .

Après un inventaire des sites rubanés et blicquyens du Hainaut, on examine leur situation topographique, leurs ressources en eau et leurs environnements géologique et pédologique, dont on tente de tirer quelques conclusions concernant l’évolution de la localisation des sites.

En 1969, Léonce Demarez découvre, par prospection, le site blicquyen d’Ellignies-Sainte-Anne (Hubert, 1970) puis, en 1973, le site rubané d’Aubechies (Demarez, 1975).

Il s’agit des débuts d’une longue suite de découvertes : aujourd’hui, seize sites de ces deux ensembles culturels sont connus sur une surface de 3 km x 9 km d’orientation sud-ouest-nord-est.