Contribution à la connaissance de la faune des grottes de Wallonie Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX, 1999

Contribution à la connaissance de la faune des grottes…

Contribution à la connaissance de la faune des grottes de Wallonie.

Cet article découle d’un manuscrit laissé par Fr. Delhez à sa mort en 1974 et retrouvé récemment.

Remis à jour, il présente la répartition de 327 espèces d’invertébrés entre 26 grottes de la région wallonne.

Les clichés en couleur qui illustrent cet article ont été réalisés grâce à la Fondation François Delhez.

DELHEZ FR. / DETRIER M. / HUBART J-M.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX
1999, p.27-54

Réalisation et expérimentation d'une pointe de flèche incendiaire médiévale Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX, 1999

Réalisation et expérimentation d’une pointe de flèche incendiaire médiévale…

Réalisation et expérimentation d'une pointe de flèche incendiaire médiévale.

En partant d’une armature incendiaire médiévale provenant des fouilles de la forteresse de Logne (Belgique), les auteurs ont reconstitué une chaîne opératoire pour la fabrication de ce type d’armature selon les techniques en vigueur à l’époque.

Les reconstitutions ont ensuite été utilisées dans le but de définir les capacités incendiaires de ce type de projectile. 

BAUMANS L. / LEPERS Ch.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX
1999, p.15-26

Une nouvelle espèce de Litocampa découverte dans une grotte de Belgique (Diploures Campodeidae) - BARETH C. Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX, 1999

Une nouvelle espèce de Litocampa découverte dans une grotte…

Une nouvelle espèce de Litocampa découverte dans une grotte de Belgique

(Diploures Campodeidae).

Une nouvelle espèce de Campodeidae troglobie, Litocampa hubarti n. sp., est décrite de Belgique. 

Cinq individus (3 mâles, 2 femelles) ont été récoltés dans la grotte Lyell, des environs de Liège par M. Dethier et J.-M. Hubart. 

Ces specimens sont décrits et rapportés au genre Litocampa.

BARETH C.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX
1999, p.9-13

grotte Lyell,grotte de Rosée,Carmeuse,Chercheurs de la Wallonie,préservation Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX, 1999

Carmeuse cède le massif des grottes Lyell et de…

Carmeuse cède le massif des grottes Lyell et de Rosée aux « Chercheurs de la Wallonie »

Le site des grottes Lyell et de Rosée appartenait de longue date à Carmeuse.

Sa partie Sud constituait une réserve de gisement dont l’exploitation fut entamée au début des années septante.

Suite au classement du site intervenu en 1977, Carmeuse a cessé ses opérations pour en privilégier la préservation.

Elle a voulu favoriser sa mise en valeur à des fins scientifiques, notamment en confiant sa gestion aux « Chercheurs de la Wallonie», association avec laquelle elle collabore depuis plus de trente ans.

S.A. Carmeuse / ASBL « Les Chercheurs de la Wallonie»

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XXXIX
1999, p.5-7

Ambiorix Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV, 2005

Où donc habitait Ambiorix ? – ULRIX F.

Où donc habitait Ambiorix ?

Nombre d’historiens et d’archéologues ont prétendu localiser, au pays des Éburons, Atuatuca, le camp où César avait envoyé Sabinus et Cotta avec les deux légions qu’ils commandaient pour y passer l’hiver 54–53 avant J.-C. (Ulrix, 1992).

Par contre, personne, à ma connaissance, ne s’est attaqué à cet autre problème, à savoir où se situait la résidence d’Ambiorix.

César explique que la cavalerie romaine, commandée par Basilus, avait vainement tenté de capturer le roi des Éburons (De Bello Gallico, Livre VI, § 30).

Cela s’est passé en 53 avant J.-C., au cours de la guerre d’Ambiorix, la « Bellum Ambiorigis » que César amenée avec quelque dix légions contre celui qu’il détestait plus que tout autre ennemi.

ULRIX F.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV
2005, p. 245-246

néolithiques de la grotte CH1 de Chauveau Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV, 2005

Nouvelle interprétation des sépultures néolithiques de la grotte CH1…

Nouvelle interprétation des sépultures néolithiques de la grotte CH1 de Chauveau, à Godinne-Yvoir (province de Namur, Belgique)

Les ossements humains et le matériel archéologique découverts par des spéléologues, en 1976, à la grotte CH1 de Chauveau ont été interprétés comme relevant d’une sépulture collective d’un Néolithique de type «Seine-Oise-Marne» (S.O.M.) lors de l’étude monographique du site réalisée quelques années après la fouille.

Une certaine évolution temporelle du dépôt, attestée par un corps en connexion anatomique disposé à la base du remplissage de la cavité, sous une espèce de cairn, avait cependant été notée.

Peu après, dans le cadre de l’étude de la sépulture du Trou des Nots à Salet, située à quelque 7 km au sud-ouest de Chauveau, il a été supposé que le squelette articulé de la base de la grotte CH1 remontait au Néolithique moyen.

Une nouvelle interprétation des  utilisations sépulcrales du site est proposée dans cet article.

Elle se base sur deux nouvelles datations radiocarbones par AMS, sur un réexamen du matériel archéologique par référence à l’évolution récente des conceptions relatives au Néolithique des quatrième et troisième millénaires avant notre ère dans la région éponyme du S.O.M., ainsi que sur une analyse critique de la stratigraphie de la grotte.

Il est ainsi suggéré que trois phases culturelles pourraient bien être attestées à Chauveau CH1 : une sépulture individuelle du Néolithique moyen, une possible sépulture plurielle du Néolithique récent, avec flèches tranchantes, et une sépulture plurielle du Néolithique final, associée à des pointes à pédoncules et ailerons naissants.

TOUSSAINT M.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV
2005, p. 231-244

Observation d’un taux élevé de mortalité chez Choleva spadicea Sturm en logette de diapause (Coleoptera, Leiodidæ) Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV, 2005

Observation d’un taux élevé de mortalité chez Choleva spadicea…

Observation d’un taux élevé de mortalité chez Choleva spadicea Sturm en logette de diapause (Coleoptera, Leiodidæ)

Le genre Choleva est représenté par 14 espèces dans le Benelux (Lucht, 1987).
La plupart sont lucifuges et fréquentent les terriers (taupes, etc.).
Elles se nourrissent dematières organiques en décomposition.
Les Choleva de notre faune peuvent se répartir en deux catégories : les espèces qui ne se rencontrent pas dans les grottes (seulement dans les «microcavernes ») et celles qui y pénètrent à un moment donné de leur cycle.

THIEREN Y.

Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLIV
2005, p. 227-229