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Une petite série lithique, récoltée en surface à Leignon, appartient au stade ancien du Mésolithique.
Elle se caractérise par un débitage du style de Coincy.
Les armatures sont essentiellement représentées par des pointes à base retouchée et des scalènes longs.
Les trapèzes et les microburins sont absents.
Cette série présente certaines caractéristiques du Beuronien B/C et de l’Ardennien moyen.
Rassembler et créer un espace de dialogue au sein des acteurs chargés de la médiation de l’archéologie, tel était l’objectif d’un colloque de deux jours (28 et 29 octobre 2004), organisé par la Division générale de l’Aménagement, du Territoire, du Logement et du Patrimoine de la Région wallonne, la Communauté française Wallonie-Bruxelles, l’Institut du Patrimoine wallon, Archéolo-J et le Préhistosite de Ramioul.
L’équipe pédagogique du Préhistosite adopte cette charte déontologique, destinée à établir des garde-fous dans la pratique de la médiation du patrimoine.
Largement inspirée du code de déontologie des journalistes professionnels, cette charte envisage l’attitude professionnelle et les limites de la profession de médiateur.
Les membres du Préhistosite de Ramioul partagent un souci déontologique et adoptent ce code pour professer les principes et normes d’une médiation du Patrimoine de la Société en complément du code de déontologie de l’ICOM pour les musées.
De même que la Charte de Venise pose le principe de la protection des vestiges d’un site culturel comme essentiel pour sa conservation, il est aujourd’hui également admis que l’interprétation de la signification des sites fait partie intégrante de la démarche de conservation et est fondamentale pour son bon aboutissement.
Un nombre considérable de chartes, principes et recommandations — notamment le Document de Nara sur l’Authenticité (1994), la Charte de Burra (1999), la Charte internationale du tourisme culturel (1999) et les Principes pour la conservation des sites patrimoniaux en Chine (2002) — ont mis l’accent sur le rôle fondamental d’une interprétation éclairée et efficace dans la conservation du patrimoine.
This paper will briefly survey some of the new philosophical approaches and technological tools for the public presentation of archaeological sites and historic monuments and landscapes that have been developed in Europe in recent years.
It will describe the central concepts of the Ename Charter Initiative, carried out under the sponsorship of ICOMOS, which seeks to establish a set of international professional standards for the interpretation of public heritage resources.
Le Centre d’Expertise d’Ename pour la Valorisation du Patrimoine, les bureaux administratifs du musée d’Ename et la branche locale de l’Institut flamand pour le Patrimoine archéologique sont installés dans deux bâtiments historiques du village d’Ename, près de la ville d’Oudenaarde, en province de Flandre Orientale (Belgique).
La mission du Centre d’Ename est le développement d’une expertise pour une valorisation efficace et scientifique du patrimoine archéologique et historique (immobilier, mobilier et immatériel, par exemple l’histoire orale) et la diffusion de cette expertise.
Le métier de médiateur scientifique dans le domaine du patrimoine s’inscrit dans la continuité du mouvement impulsé ces dernières années par la médiation culturelle.
À la croisée de plusieurs catégories socioprofessionnelles, le médiateur du patrimoine doit faire preuve de compétences multiples pour faire face à des attentes parfois contradictoires, tandis que le métier reste encore mal défini.
Seule, une véritable formation professionnelle adaptée permettra de répondre à la fois aux attentes des personnes et aux besoins des structures à condition qu’elle soit centrée sur le concept majeur de «médiation ».