L’exploitation du quartzite dans le bassin mosan – L’apport…
L’exploitation du quartzite dans le bassin mosan - L’apport de la série lithique d’Engihoul
L’industrie du Gisement paléolithique d’Engihoul est issue d’une fouille ancienne et est difficilement exploitable avec les méthodes techno-typologiques classiques.
L’exploitation de galets de quartzite sur le gisement lui confère cependant un caractère tout particulier qui permet toutefois d’en tirer de précieux renseignements sur les modalités d’exploitation de l’environnement minéral par les populations moustériennes dans nos régions et, in extenso, à l’échelle européenne.
Di Modica K. .
Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLV
2006, p. 35-47
Observation d’une population importante de Triphosa dubitata L. (Lépidoptère,…
Observation d’une population importante de Triphosa dubitata L. (Lépidoptère,Geometridæ) dans une ancienne galerie de mine
Une importante population du papillon trogloxène T. dubitata a été observée dans une ancienne galerie de mine du Viroinval.
En octobre 2006, à l’occasion de prospections spéléologiques sur le territoire de la commune de Viroinval (province de Namur, à la limite des anciennes communes de Nismes et de Dourbes), nous avons visité et topographié une ancienne galerie de mine dans laquelle nous avons eu la surprise d’observer de très nombreux spécimens du Lépidoptère Geometridæ Triphosa dubitata (L., 1758), espèce en voie de raréfaction dans notre pays.
Depasse J. / Lavend'Homme D. / Lavend'Homme S. (A.S.A.G.) .
Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLV
2006, p. 29-33
Une station mésolithique à Philippeville (province de Namur, Belgique)…
Une station mésolithique à Philippeville (province de Namur, Belgique)
Une petite série lithique, récoltée en surface à Philippeville, appartient au Mésolithique ancien.
Elle pourrait appartenir à une succession des phases B et C du Beuronien (approximativement entre 8900 et 8000 BP) ou à l’Ardennien moyen.
Ce matériel se caractérise essentiellement par le débitage du style de Coincy, de nombreux nucléus, éclats et pointes à base retouchée, d’un peu moins de triangles scalènes et l’absence d’armatures à retouche couvrante, de segments, de trapèzes ainsi que de microburins.
Brams J.-M. / Legrand J. (col) .
Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLV
2006, p. 18-28
Une station mésolithique à Daussois (Cerfontaine, province de Namur,…
Une station mésolithique à Daussois (Cerfontaine, province de Namur, Belgique)
Une petite série lithique récoltée à Daussois appartient au Mésolithique ancien.
Cette série présente des caractéristiques du Beuronien B et C et certaines de l’Ardennien moyen.
Brams J.-M. / Legrand J. (col) .
Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLV
2006, p. 7-18
Karsts des craies et calcarénites de la Montagne Saint-Pierre…
Karsts des craies et calcarénites de la Montagne Saint-Pierre (BasseMeuse liégeoise)
La Montagne Saint-Pierre, retombée du plateau hesbignon entre la basse vallée du Geer et laMeuse, abrite une grande carrière à ciel ouvert et de nombreuses carrières souterraines dont les galeries s’étendent sur des centaines de kilomètres.
Ouverts dans les craies et calcarénites crétacées, ces réseaux permettent une observation inédite, en 3D, de karsts développés dans une roche extrêmement poreuse et perméable, peu susceptible de provoquer une dissolution concentrée.
Les plus nombreux et les plus connus sont les « tuyaux d’orgue » ou « tuyaux de terre ».
Willems L. / Rodet J. / Ek C. / Dusar M. / Lagrou D. / Fournier M. / Laignel B. / Pouclet A.
Bulletin des Chercheurs de la Wallonie XLVI
2007, p. 171-186
Contribution à l’étude du climat de trois cavités souterraines…
Contribution à l'étude du climat de trois cavités souterraines belges
La grotte de Ramioul, la grotte et abîme de Comblain-au-Pont
et la carrière souterraine de Petit-Lanaye inférieure
Des mesures de température et de C02 ont été réalisées pendant un an dans la grotte de Ramioul et dans la grotte et abîme de Comblain-au-Pont, et pendant six mois dans la carrière souterraine de Petit-Lanaye inférieure.
La température a été mesurée de manière continue à l’aide de dataloggers .
Ces mesures et la comparaison entre les différentes cavités ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de leurs climats.
Dans la grotte de Ramioul, qui est fermée par des portes non isolantes, les mouvements d’air sont relativement faibles mais il existe des échanges de chaleur entre les masses d’air extérieure et souterraine par conduction à travers les portes.
La cavité peut être divisée en plusieurs régions qui ont des comportements climatiques différents.
Des taux élevés et dangereux de C02 avaient déjà été mesurés dans la grotte.
Ces taux varient de manière irrégulière et sans rapport avec le cycle saisonnier naturel, et les origines de ce C02 restent incertaines.
La grotte et abîme de Comblain-au-Pont est composée de deux régions bien distinctes : l’une confinée et l’autre ventilée.
La région ventilée se comporte comme un tube à vent en hiver, mais qui ne s’inverse pas en été.
À plus grande échelle, on peut aussi la considérer comme une sorte de piège à air froid puisqu’elle a une morphologie descendante.
Dans la carrière souterraine de Petit-Lanaye inférieure, le nombre restreint de mesures ne permet pas d’établir un diagnostic complet de l’organisation climatique, mais donne déjà un premier aperçu pour la saison estivale.
On distingue déjà des secteurs plus ou moins influencés par les variations de la température extérieure, probablement en relation avec certains courants d’air qui s’organisent de façon complexe dans le réseau labyrinthique de galeries.